Une leçon tirée du récit du jeune homme riche
Lire Matthieu 19:16-26
Dans ce passage, ce jeune homme se place sur le terrain de la loi : « faire pour recevoir ». De plus, il ne voit dans le Seigneur Jésus qu’un homme de bonté, un grand homme certes, mais il ne reconnaît pas sa divinité.
Que lui manque-t-il ?
Le Seigneur le met à l’épreuve en lui répondant sur le principe de la loi afin de l’amener à reconnaître que finalement ce qui lui manque, c’est la foi qui seule peut saisir la gloire et la grandeur du Seigneur Jésus. C’est le seul motif suffisamment puissant pour le faire abandonner ses grands biens et suivre le Maître. Sur un principe de loi, un tel pas était impossible pour ce jeune homme ; il s’en va tout triste. « Pour les hommes cela est impossible, mais pour Dieu toutes choses sont possibles » (v. 26).
Des principes de loi dans nos vies
Nous aussi nous sommes toujours en danger de ramener notre vie à des principes de loi : « je fais pour que Dieu me donne ».
Ce principe, rapporté au travail pour le Seigneur par exemple, nous expose :
à mettre sur un piédestal notre service et à l’utiliser pour mériter la faveur de Dieu (« quel bien ferai-je pour hériter de la vie éternelle ? »). Ce serait en conflit total avec la grâce. Encourageons-nous à nous reposer sur la grâce de Dieu, admettant que nous ne pouvons rien acquérir par nos mérites et soyons reconnaissants de pouvoir nous abandonner à cette grâce.
à nous culpabiliser (« le jeune homme s’en alla tout triste ») et à gérer notre vie chrétienne par la morale. Or ce n’est pas ce que Dieu nous demande. « Si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2:3), signifie que la vie chrétienne passe par le cœur. Est-ce que nous avons goûté que le Seigneur est bon ?
Auteur: Luc Bourgeois