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Une vraie relation avec Dieu


Ces quelques lignes peuvent aider chacun à faire le point dans sa relation personnelle avec Dieu afin de toujours mieux marcher comme il nous l’enseigne, « d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre » (Col. 1 : 10).

Dieu désire avoir une relation avec l’homme

De tout temps, Dieu a désiré avoir une relation avec l’homme qu’il a créé à son image (Gen. 1 : 26). Lorsqu’il disposait les cieux, quand il posait les fondements de la terre, ses délices étaient déjà dans les fils des hommes et il se réjouissait dans la partie habitable de la terre selon Proverbes 8. Son amour envers les humains se manifestait alors dans sa joie de partager quelque chose avec sa créature.

En Éden, nous voyons Dieu lui-même préparer quelque chose de spécial pour l’homme : « il plante un jardin » (Gen. 2 : 8) puis il y place l’homme et fait pousser toutes sortes d’arbres agréables, ainsi que l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Nous pouvons en déduire que Dieu et l’homme étaient en étroite relation, Dieu le visitait et parlait avec lui (Gen. 2 : 16, 2 : 22, 3 : 8). Toutefois, l’homme a écouté la voix du serpent et l’a cru plutôt que de faire confiance à Dieu qui ne lui avait défendu qu’un seul arbre pour son bien.

Pourquoi Dieu a-t-il placé cet arbre dans le jardin ? Cette question est d’une grande importance pour le sujet qui nous occupe. Dieu a pourvu à tout pour que l’homme soit heureux, et que son amour se déverse sur cette créature bénie au sein de la création. Toutefois, en défendant l’accès à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il met l’homme à l’épreuve en lui disant en quelque sorte : « j’ai tout prévu pour toi, je t’ai placé dans ce que j’avais de meilleur pour toi et je désire avoir une relation avec toi... Veux-tu également entretenir une relation avec moi ? Désires-tu suivre la seule chose que je te recommande pour ton bien ? »

L’homme a préféré écouter le serpent, le menteur, qui met en doute la parole du Dieu d’amour. La relation avec Dieu s’est donc brisée par la faute de l’homme qui est désormais esclave de Satan.

Par la suite, Dieu n’a cessé d’appeler sa créature à revenir à lui, à désirer cette relation avec lui. En voici quelques exemples :

  • • Déjà dans le jardin d’Éden Dieu a appelé l’homme, (Gen. 3 : 9), puis Caïn afin qu’il revienne à lui et il lui dit : « Si tu fais bien, ne seras-tu pas agréé ? ».
  • • Il appelle Noé pour qu’il entre dans l’arche afin de le protéger du déluge (Gen. 7 : 1).
  • • Il appelle Abraham à sortir d’Ur pour avoir une relation particulière avec lui (Gen. 12 : 1).
  • • Alors que le peuple d’Israël faisait ce qui était bon à ses propres yeux, Dieu demande par Samuel : « Si de tout votre cœur vous retournez à l’Éternel, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers, et les Ashtoreths, et attachez fermement votre cœur à l’Éternel, et servez-le lui seul » (1 Sam. 7 : 3).
  • • Lorsque Israël s’est détourné de l’Éternel, il les appelle encore par Ézéchiel disant « à la maison d’Israël : Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Revenez, détournez-vous de vos idoles, et détournez vos faces de toutes vos abominations » (Éz. 18 : 30) ou par Osée « Israël, reviens à l’Éternel, ton Dieu, car tu es tombé par ton iniquité » (Osée 14 : 1).
  • Le Seigneur Jésus enfin peut dire : « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6) et aussi « je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6 : 37). Un chemin nouveau est désormais possible par Jésus, venu pour rétablir cette relation de manière parfaite, car dépendante de lui seul. Le Père cherche des adorateurs (Jean 4 : 23) depuis le début de la création et peut maintenant par Christ les accueillir comme ses propres enfants, sauvés par le sang de son Fils bien-aimé.

    La première question qui se pose maintenant à toi, c’est : As-tu cette relation avec Dieu, en Christ ? As-tu confessé ton éloignement à Dieu et ton impossibilité de t’approcher de lui par toi-même ? Jésus dit « Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10 : 9) et encore « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 : 36). Ce n’est qu’en Christ que cette relation brisée peut être restaurée et ceci, non seulement pour ta vie sur la terre, mais pour l’éternité !

    Une fois cette conversion, ce changement d’attitude envers Dieu, opérée par le Saint Esprit, cette relation est restaurée, un accès auprès de Dieu est établi et le Seigneur le confirme dans ce merveilleux verset : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14 : 23). Quelle douce relation !

    Désires-tu cela dans ton cœur ? Cette relation peut s’approfondir, considérons-en quatre aspects :

    La repentance : suis-je en règle avec Dieu ?

    En reconnaissant tes péchés devant Dieu, en passant par la porte étroite qui mène à la vie, tu es sauvé, grâce infinie ! Mais le chrétien peut être soumis à toutes sortes de tentations et de péchés qui déshonorent Dieu. Paul nous exhorte : « Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci » ! (Rom. 6 : 12)

    Nous sommes donc faillibles, toutefois Dieu reste saint comme nous le répète trois fois le Psaume 99 :

    « Exaltez l’Éternel, notre Dieu, et prosternez-vous devant le marchepied de ses pieds : - il est saint ! ».

    Imaginons une famille : le père aime tendrement son fils et rien ne pourrait remettre en cause cet amour. Toutefois, lorsque le fils désobéit ou fait une action réprouvée par son père, la relation (ou communion) entre eux est brisée et tant l’un que l’autre le réalise et en souffre.

    L’apôtre Jean est tout à fait clair sur ce qu’il faut faire dans un tel cas : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. … lui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 1 : 19-2 : 1).

    Dans le Psaume 51, nous avons un bel exemple de confession. David, qui a péché lourdement, s’approche de Dieu pour lui déclarer tout ce qu’il a fait et implorer d’en être purifié :

    « Use de grâce envers moi, ô Dieu ! selon ta bonté ; selon la grandeur de tes compassions, efface mes transgressions. Lave-moi pleinement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. Car je connais mes transgressions, et mon péché est continuellement devant moi. Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, et j’ai fait ce qui est mauvais à tes yeux ; afin que tu sois justifié quand tu parles, trouvé pur quand tu juges. »

    Y a-t-il quelque chose que tu n’as pas déclaré à Dieu ? Y a-t-il une zone d’ombre dans ton cœur où tu ne veux pas laisser entrer la lumière de Christ ?

    Si tu veux une vraie relation avec lui, cette prière du Psaume 139 peut t’être en exemple :

    « Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées ».

    Dans l’illustration précédente du fils qui n’a plus de relation avec son père, il est nécessaire que celui-ci confesse, reconnaisse la faute pour qu’il y ait restauration de la communion et qu’un nouveau partage puisse se réaliser entre eux. Il en est de même dans notre relation avec Dieu, combien nous avons vite fait de nous égarer et combien le chemin du retour est quelquefois long à prendre, à l’image du fils prodigue de la parabole qui tarde à retourner chez son père (Luc 15).

    A l’écoute de Dieu : Dieu est-il mon guide ?

    Ecouter Dieu, c’est être attentif à ce qu’il dit. Il utilise plusieurs moyens pour te parler : sa Parole – la Bible, son Esprit qui habite en chaque croyant et la prière par laquelle nous pouvons communiquer avec lui. Les événements de notre vie et nos contacts avec d’autres croyants sont aussi parfois un moyen dont Dieu se sert pour nous parler. Son Esprit en particulier nous guide comme nous le voyons en Jean 16 : 13 :

    « l’Esprit de vérité, ...vous conduira dans toute la vérité : car il ne parlera pas de par lui-même ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu... Celui-là me glorifiera ; car il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. »

    Nous entendons souvent dire que pour les grands choix dans notre vie, nous avons à nous tourner vers Dieu pour connaître le chemin qu’il désire que nous suivions. Toutefois il est préférable d’être constamment en relation avec ce guide, pas seulement pour les grandes décisions, mais également pour les pas à faire chaque jour, du lever du lit en ouvrant sa Parole au coucher en lui demandant de bénir la nuit qui vient.

    Dans le désert, Moïse ne demandait pas à Dieu chaque matin la direction qu’il avait à suivre, mais regardait simplement à la nuée qui était là et guidait le peuple dans le désert.

    Prenons un exemple de la vie courante et imaginons que tu veuilles gravir le sommet d’une haute montagne. Tu prends donc contact avec un guide de montagne et lui demande de t’aider à réaliser cela. L’expédition débute, tu suis ton guide qui connait le chemin et débute l’ascension. Lui demandes-tu tous les 100 mètres s’il faut tourner à droite ou à gauche ?

    Non, tu le suis jusqu’au sommet car tu lui fais confiance. Jamais tu ne vas mettre en doute le chemin qu’il suit, même si cela parait être un détour, tu le suis fermement sachant qu’il va t’amener au but désiré !

    C’est ce niveau de relation et d’écoute que Dieu attend de toi. Cela demande une confiance absolue en lui pour l’écouter. Paul pouvait dire « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » (Gal. 2 : 20) ; ce n’est donc plus lui qui dirige sa vie, mais Christ qui en a le contrôle… cela va encore plus loin que ce que je viens de décrire ! Mais quel repos de pouvoir réaliser cela : « Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à lui » (Ps. 37 : 7).

    Connaitre Dieu : Dieu remplit-il ma vie ?

    Il y a deux manières de connaitre une personne : théoriquement ou pratiquement.

    Il est possible de très bien connaitre une personne, comme par exemple un sportif ou un aventurier en se renseignant sur ses exploits, ses expéditions, ses victoires, obtenir même des photos de lui, de sa famille, connaitre ses hobbies ou les aliments qu’il préfère ! Bref, il est possible de savoir presque tout de lui... pourtant si on lui demandait s’il te connait, toi... il répondrait que non ! Cette connaissance reste théorique, sans aucune relation. Aucun père ne se contenterait d’une telle connaissance de son fils. Pour qu’une relation existe, il faut le connaitre et être connu de lui comme le montre Gal. 4 : 9.

    Il y a donc une connaissance personnelle, pratique, vécue, que chacun doit approfondir avec son Seigneur, comme Paul pouvait désirer le connaitre, LUI et considérer toutes les autres choses comme n’étant rien.

    « Je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ et que je sois trouvé en lui ... pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances » (Phil. 3 : 8-10).

    Qu’est-ce que cela va signifier dans ta vie ? Tout comme Paul, mieux tu connaitras ton Seigneur, plus le reste pâlira devant sa grandeur et sa beauté. Cela t’amènera à trouver ta joie en lui et dans sa Parole, mais aussi à voir les choses comme lui les voit.

    Désires-tu connaitre Dieu ainsi, jour après jour ?

    Obéir à Dieu : Est-ce que je désire plaire à Dieu ?

    L’écouter lorsqu’il nous parle, le connaître dans le chemin que nous parcourons sur la terre, c’est avoir une vraie relation avec ce Dieu d’amour.

    « Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4 : 19).

    Quoi de plus normal qu’en retour, nous ayons envie de lui plaire à tous égards (Col. 1 : 10) ? Ce n’est pas une obéissance issue de la loi (légalisme) comme pour les pharisiens. Ceux-ci ont demandé au Seigneur quel était le plus grand commandement pensant ainsi lui obéir. Mais Jésus a répondu qu’il s’agit d’aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur (Mat. 22 : 37). Ainsi, ses commandements ne sont pas pénibles pour celui qui l’aime (voir 1 Jean 5 : 3).

    Cette obéissance fera la joie du croyant et lui permettra de rester attaché à Dieu dans les bons comme dans les mauvais jours.

    Cultivons cette relation de qualité avec notre Dieu, écoutons-le et apprenons à le connaitre toujours mieux et à trouver notre joie en lui !



    Auteur: Pierre-Eric Mathez